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Sciences de la vie et de la Terre

Outils de référence Lycée Première S - partie I Sciences de la Vie- Glycémie et diabètes

01 / 09 / 2005 | Sacha Touille

Classe de1ère S Programme 2002

Partie III
 Sciences de la Vie

LA RÉGULATION DE LA GLYCÉMIE ET LES PHÉNOTYPES DIABÉTIQUES .

 

Connaissances exigibles

 

1 Malgré des causes de variations importantes, la glycémie est une constante physiologique de l’organisme.

1-1 La glycémie est la concentration plasmatique de glucose.

  • Sa valeur physiologique
    oscille entre 0.8 et 1g.L-1 chez un individu à jeun et en bonne
    santé.

1-2 Les activités de l’organisme tendent à faire varier la glycémie.

  • L’apport sanguin
    de glucose dépend de l’alternance de prises alimentaires et
    de jeûnes.
  • La consommation
    de glucose, liée aux dépenses énergétiques,
    est variable.

1-3 L’organisme assure une gestion des réserves de glucose en fonction de ses besoins.

1-3-1 Les
cellules du foie, des muscles squelettiques, et du tissu adipeux, peuvent
stocker du glucose sous formes diverses.

  • Les cellules
    hépatiques mettent en réserve du glucose sous forme
    de glycogène et de triglycérides.
  • Les cellules
    des muscles squelettiques mettent en réserve du glucose sous
    forme de glycogène.
  • Les cellules
    adipeuses mettent en réserve du glucose sous forme de triglycérides.

1.3.2. Seules les cellules du foie peuvent libérer du glucose
dans le sang.

2 La glycémie fait l’objet d’une régulation hormonale.

2.1. L’homéostasie glycémique met en jeu un système réglant

2.1.1. Le système réglant comprend des capteurs,
des hormones, et des effecteurs.

2.1.2. Il contribue à la constance du milieu intérieur,
système réglé, dont la glycémie
est un paramètre.

2.2. Les variations de la glycémie
sont détectées par des capteurs
localisés dans le pancréas.

  • Ces capteurs
    sont les cellules alpha et béta des îlots de Langerhans.

2.3. Les cellules des îlots de Langerhans réagissent aux
variations de la glycémie en produisant
des hormones : ce sont des cellules
endocrines.

2.3.1. Les cellules alpha produisent le glucagon.

  • Elles libèrent
    plus de glucagon quand la glycémie
    baisse.

2.3.2. Les cellules béta produisent de l’insuline.

  • Elles libèrent
    plus d’insuline quand la glycémie
    augmente.

2.4. Comme toutes les hormones, l’insuline
et le glucagon sont des messagers chimiques
libérés dans le sang.

  • Le message
    hormonal est codé en concentration plasmatique d’hormone.

2.5. Sous l’action des hormones, les cellules effectrices modifient leur activité métabolique.

2.5.1. Les cellules effectrices expriment des récepteurs
spécifiques de l’hormone dont elles sont les cellules
cibles.

2.5.2. L’insuline est une hormone hypoglycémiante.

  • Elle permet
    le stockage du glucose dans les cellules effectrices du foie, des
    muscles squelettiques et du tissu adipeux.

2.5.3. Le glucagon est une hormone hyperglycémiante.

  • Il permet la
    libération du glucose par les cellules effectrices du foie.

3 Les phénotypes diabétiques résultent d’une défaillance de la régulation de la glycémie.

3.1. Les diabètes sont définis par une hyperglycémie chronique, supérieure à 1.26 g.L-1 chez l’individu à jeun.

3.1.1. Le diabète de type 1 est
provoqué par la destruction des cellules béta des îlots
de Langerhans.

  • L’insuffisance
    de la sécrétion d’insuline
    aboutit à un déficit de stockage du glucose.
  • Le
    diabète s’installe dés
    l’enfance ou l’adolescence.

3.1.2. Le diabète de type 2 est
provoqué par une baisse de sensibilité des cellules
cibles à l’insuline.

  • Il est
    associé à un déficit de la sécrétion
    d’insuline.
  • Ce diabète
    s’installe tardivement, souvent après quarante ans.

3.2. Les diabètes résultent
de l’expression de nombreux gènes en relation avec des facteurs
de l’environnement.

3.2.1. Il existe des gènes de susceptibilité
au diabète.

  • Certains
    allèles de ces gènes augmentent le risque d’apparition
    d’un diabète.

3.2.2. Des facteurs de l’environnement favorisent l’apparition des diabètes.

  • Un
    excès alimentaire et la sédentarité augmentent
    les risques d’un diabète de type
    2.

3.3. La médecine prédictive permet de déceler les
allèles des gènes de susceptibilité
au diabète.

3.3.1. Cette connaissance permet des mesures de prévention.

3.3.2. La diffusion de ces informations soulève des problèmes
de bioéthique.

 

EXPRESSIONS et MOTS CLéS  :

les mots et expressions
clés sont écrits en rouge dans
le texte du référentiel.

capteur

gène
de suceptibilité

insuline

cellule
cible

glucagon

message
hormonal

cellule
endocrine

glycémie

phénotype
diabétique

diabète

homéostasie

récepteur
spécifique de l’hormone

effecteur

hormone

régulation



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