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Sciences de la vie et de la Terre

Rôle des cellules gliales dans la transmission synaptique

01 / 06 / 2001 | Liliane Grandmougin | Sacha Touille

 

<img

src="http://svt.ac-creteil.fr/archives/Exo/ExoTS/Commun/logobig.gif"
width="95" height="50" alt="logobig.gif (1440 octets)"
border="0">

Date : Juin 2001

face="Arial">AUTEUR :

Liliane
GRANDMOUGIN

Niveau
concerné :
Lycée
Type
Terminale S

 

CONTRÔLE
- SUJET DE TYPE III

 

size="4" face="Arial">Fiche Élève

Programme

SYSTÈME
NERVEUX

RÔLE DES CELLULES GLIALES DANS LA TRANSMISSION SYNAPTIQUE.

size="2">Dans
le système nerveux central des animaux, les cellules
nerveuses
ou neurones communiquent entre elles par des synapses. Un type de
synapse, dit nicotinique a été appelé
ainsi car
la nicotine, drogue extraite du Tabac, agit à ce niveau, en
se substituant à l’acétylcholine (le
neurotransmetteur
libèré habituellement par ces neurones).

size="2">Les
neurones ne sont pas les seules cellules du système nerveux
 : différents types de cellules dites gliales y assurent des
fonctions variées (nutrition et protection des neurones,
réponse
immunitaire...). Tous leurs rôles ne sont pas encore connus,
et des chercheurs pensent que certaines jouent un rôle
modulateur
dans la transmission du message, en particulier dans les synapses
nicotiniques. L’étude de ces cellules permettrait de mieux
cerner les effets de la nicotine sur les neurones.
<font
face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2">

<font color="#CC0000"> - Par une analyse méthodique des documents ci-dessous, vérifiez l’hypothèse des chercheurs concernant le rôle modulateur des cellules gliales dans une synapse nicotinique.

 

size="2">

Document 0 :Rappel sur l’organisation d’une synapse chimique  ; ce document n’est pas à commenter :

size="2">Un
message électrique, provenant d’un neurone
présynaptique,
déclenche la libération d’un neurotransmetteur.
La fixation
de celui-ci sur un récepteur spécifique se
traduit par
une réponse électrique du neurone
post-synaptique.

height="395">

size="2">Document
1 :
On met en culture des neurones du système
nerveux central
d’un gastéropode d’eau douce( Lymnaea stagnalis) . On
dépose
ensuite, à distance des neurones, quelques cellules
gliales ;
au bout d’une heure, elles migrent et se disposent comme
indiqué
ci-dessous :

size="2">Document 2 : On enregistre la réponse de deux neurones
à une stimulation : V est le neurone présynaptique libérant
l’acétylcholine, L le neurone postsynaptique. Les réponses
se font en absence (document 2a) ou en présence (document 2b)
de cellules gliales .

protocole  :

 

Les
enregistrements sont reportés ci-dessous
 :

size="2">On
contrôle les réponses enregistrées en
stimulant
un neurone R, libérant de la dopamine vers le neurone V
dont
on enregistre les réponses, avec ou sans les cellules
gliales
(doc.2c et d)

size="2">Document
3
:On enregistre par une microélectrode les
réponses
des cellules gliales lorsque le neurone V est
stimulé.

size="2">[
Document 3b pour les classes de TS spécialité
 :
on impose un voltage de - 80 mv aux cellules gliales, puis on
injecte
dans le milieu 10 microgrammes d’acétylcholine seule
(contrôle)
ou avec 10 microgrammes de l’
a<font
face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2">
bungarotoxine ( extraite d’un venin de serpent) , substance
antagoniste
de l’acétylcholine (
<font
face="Symbol">a
size="2">
BT).]
size="2">

Document 3b (enseignement de spécialité)

Document
4
 :
On extrait des cellules gliales une protéine appelée
AchBP (acetylcholine binding protein). On enregistre à
nouveau les réponses des neurones V et L,

en absence

de cellule gliale, sans (doc4 a) ou avec (doc4b) injection de AchBP
dans la fente synaptique.

 

Source :
Nature Vol.411, 17 Mai 2001.p.261

size="2">