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Sciences de la vie et de la Terre

IMMUNOLOGIE- Accompagnement du programme de Terminale S 2002 Partie I-2

01 / 09 / 2005 | Sacha Touille
 

Date : Mai-Juin 2002

AUTEUR :
Jean-Marie LÉPOUCHARD
IA-IPR


Niveau concerné :

Lycée
Type
Accompagnement nouveau programme

<p align="CENTER">  <p align="CENTER">TERMINALE S
PARTIE I-8

IMMUNOLOGIE
(4 semaineS)

 

 

Place dans l’enseignement obligatoire

Cette partie
de programme initialement prévue en spécialité a
finalement trouvé sa place dans le thème général
"stabilité et variabilité" : comment l’organisme
parvient-il à maintenir sa stabilité devant la variété
des microorganismes et leurs incessantes mutations ? L’étude de
ce chapitre fait apparaître la variabilité de l’organisme
lui-même à travers les réponses de son système
immunitaire

Les acquis

Ce
sujet a déjà été abordé en 3ème,
présenter un schéma de synthèse de cette classe.

Il
sera également intéressant de réinvestir les acquis
de 1ère S sur les relations entre gènes, phénotype
et environnement.

 

L’exemple du SIDA
  • L’étude
    s’appuie sur l’exemple du SIDA pour au moins trois raisons :
    il permet d’aborder tous les aspects fondamentaux de la réponse
    immunitaire ;
  • c’est
    un sujet qui intéresse les élèves en raison de
    sa médiatisation ;
  • mais cette
    médiatisation et les annonces incessantes sur traitements et
    vaccins entraîne une banalisation qui démobilise le public
    sur la prévention, alors que l’épidémie n’a jamais
    été aussi catastrophique (cf. Pour
    la Science janvier 2002 p.56
    )

    CONSULTER
    LES PAGES RELATIVES AUX SOUS-PARTIES :
Sous-partie 1 : Une maladie qui touche le système immunitaire : le SIDA


Sous-partie 2 :
Le sprocessus immunitaires mis en jeu. généralisation.


Sous-partie 3 :Les
vaccins et la mémoire immunitaire

 

Ce qui change
  • Au centre
    de l’étude : Des aspects fondamentaux du fonctionnement
    du système immunitaire, la vaccination et la mémoire immunitaire.
  • L’opposition
    soi / non soi n’est plus au centre de l’étude, ce qui évacue
    l’étude pour elle-même de l’immunité innée,
    des allergies, des greffes, des maladies auto-immunes.
  • Certains
    concepts ne sont plus au programme : rôle du CMH, présentation
    par les cellules présentatrices de l’antigène, mise en
    jeu du complément.
  • À
    noter un changement de vocabulaire qui traduit une avancée des
    connaissances : ne plus parler d’immunité non spécifique
    / immunité spécifique, mais d’immunité innée
    / immunité acquise
    (ou adaptative : elle nécessite
    un contact avec un antigène). Cette nouvelle dénomination
    correspond bien à l’esprit du programme (stabilité / variabilité).
    Elle résulte de la découverte de récepteurs responsables
    de la réponse innée (phagocytose et inflammation) à
    la surface des cellules (" récepteurs toll" identifiés
    d’abord chez la drosophile cf. Dossier Pour la
    Science "Défense de l’organisme", octobre 2000

    ).