Place dans l’enseignement obligatoire |
Cette partie
de programme initialement prévue en spécialité a
finalement trouvé sa place dans le thème général
"stabilité et variabilité" : comment l’organisme
parvient-il à maintenir sa stabilité devant la variété
des microorganismes et leurs incessantes mutations ? L’étude de
ce chapitre fait apparaître la variabilité de l’organisme
lui-même à travers les réponses de son système
immunitaire
Les
acquis |
Ce
sujet a déjà été abordé en 3ème,
présenter un schéma de synthèse de cette classe.
Il
sera également intéressant de réinvestir les acquis
de 1ère S sur les relations entre gènes, phénotype
et environnement.
L’exemple
du SIDA |
- L’étude
s’appuie sur l’exemple du SIDA pour au moins trois raisons :
il permet d’aborder tous les aspects fondamentaux de la réponse
immunitaire ;
- c’est
un sujet qui intéresse les élèves en raison de
sa médiatisation ;
- mais cette
médiatisation et les annonces incessantes sur traitements et
vaccins entraîne une banalisation qui démobilise le public
sur la prévention, alors que l’épidémie n’a jamais
été aussi catastrophique (cf. Pour
la Science janvier 2002 p.56 )
CONSULTER
LES PAGES RELATIVES AUX SOUS-PARTIES :
Sous-partie
1 :
Une maladie qui touche le système immunitaire : le SIDA
Sous-partie 2 :
Le sprocessus immunitaires mis en jeu. généralisation.
Sous-partie 3 :Les
vaccins et la mémoire immunitaire
Ce
qui change |
- Au centre
de l’étude : Des aspects fondamentaux du fonctionnement
du système immunitaire, la vaccination et la mémoire immunitaire.
- L’opposition
soi / non soi n’est plus au centre de l’étude, ce qui évacue
l’étude pour elle-même de l’immunité innée,
des allergies, des greffes, des maladies auto-immunes.
- Certains
concepts ne sont plus au programme : rôle du CMH, présentation
par les cellules présentatrices de l’antigène, mise en
jeu du complément.
- À
noter un changement de vocabulaire qui traduit une avancée des
connaissances : ne plus parler d’immunité non spécifique
/ immunité spécifique, mais d’immunité innée
/ immunité acquise (ou adaptative : elle nécessite
un contact avec un antigène). Cette nouvelle dénomination
correspond bien à l’esprit du programme (stabilité / variabilité).
Elle résulte de la découverte de récepteurs responsables
de la réponse innée (phagocytose et inflammation) à
la surface des cellules (" récepteurs toll" identifiés
d’abord chez la drosophile cf. Dossier Pour la
Science "Défense de l’organisme", octobre 2000
).
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