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Depuis le 22
février 1986, les satellites SPOT (SPOT 1 à SPOT 4)
se relaient et se complètent pour enregistrer jour après
jour de précieuses données. En ce moment, perchés
à plus de 800 km d’altitude, SPOT 1, SPOT 2 et SPOT 4, bouclant
leur tour de Terre en moins de 2 heures, enregistrent sur commande
et inlassablement les rayonnements lumineux réfléchis
par la Terre qui défile sous eux grâce à leurs
téléscopes extrêmenent sensibles.
Les
2 téléscopes radiomètriques appelés
instrument HRV ( haute résolution visible) embarqués
sur chaque satellite détectent les rayonnements émis
par la Terre.
Différant par leur bande de sensibilité spectrale,
ils constituent 3 canaux distincts de mesure :
- canal XS1
: 0,50 à 0,59 µm (vert).
- canal XS2
: 0,61 à 0,68 µm (rouge).
- canal XS3
: 0,79 à 0,89 µm (proche infra-rouge).
Chacun,
constitué d’une barrette de 3000 détecteurs, enregistre
à la verticale du satellite, les rayonnements émis
par 3000 taches élémentaires de 400 m2 (20 m x 20
m) voisines et alignées au sol. La progression du satellite
selon une direction perpendiculaire à l’axe de la barrette
de détecteurs se traduit par une acquisition ligne après
ligne de l’ensemble de la zone considérée.
(Pour
le mode panchromatique, l’instrument n’enregistre que les rayonnement
allant du vert au rouge (bande 0,51 à 0,73 µm et comprend
6000 détecteurs en ligne)
Ainsi
en 8 secondes soit près de 27 millions de mesures, le satellite
a scruté une superficie de 60 km x 60 km constituant une
scène standard .
Après
conversion des informations lumineuses en informations électriques,
le satellite les transmet dès que possible à des stations
terrestres de réception ( comme celle d’Aussaguel près
de Toulouse) où elles subiront différentes opérations
de correction et de traitement . Elles deviennent alors exploitables
pour
les utilisateurs potentiels.
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