LA
LIMITE CRÉTACÉ – PALÉOCÈNE : un événement
géologique et biologique majeur |
Exemple de crise qui servira à généraliser ensuite
la notion de crise majeure
- Ce chapitre
développe l’idée présentée en introduction
d’aspect continu ou discontinu des processus biologiques et géologiques,
en relation avec l’échelle de temps considérée.
- Idée
que l’histoire de la Terre alterne des modifications brutales et globales
– les crises – avec des périodes plus longues de relative
stabilité
Pour
la notion de crise :
- pas de
changement par rapport à l’ancien programme
LES CRISES BIOLOGIQUES : Repères dans l’histoire de la Terre |
D’autres
crises biologiques sont survenues
On reconnaît
actuellement 5 crises majeures (dont la connaissance n’est pas
exigible des élèves),
- Fin Ordovicien
(-440 Ma, 57% d’extinction des genres dans la faune marine)
- Fin Dévonien
(-365 Ma, 50% d’extinction)
- Fin Permien
(-245 Ma, 83% d’extinction)
- Fin Trias
(-205 Ma, 48% d’extinction)
- Fin Crétacé
(-65 Ma, 50% d’extinction)
d’après
"Sciences de la Terre et de l’Univers",
Yves Daniel, édition Vuibert.
Recherche d’évènements géologiques associés
La recherche
de corrélation avec des évènements géologiques
doit permettre une discussion sur la différence entre corrélation
et causalité.
Idée de bouleversement climatique
Idée de causes multiples
Cette discussion
fera apparaître la pluralité des causes dans une catastrophe
(pas seulement biologique d’ailleurs). Chacune des causes peut ne pas
suffire, mais la coïncidence de situations exceptionnelles peut être
déterminante. Dans le cas de la crise Crétacé / Paléocène,
on ne rentrera pas dans la discussion sur l’importance relative des causes
envisagées (volcanisme du Deccan / météorite de Chixulub)
L’homme
est-il en train de provoquer une nouvelle crise ?
Pour la discussion
du risque de catastrophe provoquée par les activités humaines
(réchauffement) :
- partir
de l’étude des données (mesures de paléo-températures
à partir des carottes de glaces)
- poser
les questions
- d’échelle
de temps (ce qui est peu probable à l’échelle d’une
vie humaine peut le devenir à l’échelle des temps
géologiques)
- des
valeurs repérées : on est à des températures
inférieures à celles du Crétacé, mais
la vie humaine aurait-elle été possible au Crétacé
(limites de l’actualisme)
- prise
en compte de la pente de l’évolution des températures
: discuter l’effet de seuil (valeur à partir de laquelle
se produit une irréversibilité du processus)
Cette conclusion
est importante pour la formation du futur citoyen, mais compte tenu des
incertitudes – qui font la richesse de la discussion - elle ne fera
pas l’objet de question au baccalauréat.
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