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Sciences de la vie et de la Terre

http://www.ac-creteil.fr/svt/program/Prog_TS_2002/PartieI-8.htm

01 / 09 / 2005 | Sacha Touille
 

Date : Mai-Juin 2002

AUTEUR :
Jean-Marie LÉPOUCHARD
IA-IPR


Niveau concerné :

Lycée
Type
Accompagnement nouveau programme

<p align="CENTER">  <p align="CENTER">TERMINALE S
PARTIE I-8

COUPLAGE
DES ÉVENEMENTS
BIOLOGIQUES
ET GÉOLOGIQUES
AU COURS DU TEMPS
(1,5 semaine)

 

 

LA LIMITE CRÉTACÉ – PALÉOCÈNE : un événement géologique et biologique majeur


Exemple de crise qui servira à généraliser ensuite
la notion de crise majeure

  • Ce chapitre
    développe l’idée présentée en introduction
    d’aspect continu ou discontinu des processus biologiques et géologiques,
    en relation avec l’échelle de temps considérée.
  • Idée
    que l’histoire de la Terre alterne des modifications brutales et globales
    – les crises – avec des périodes plus longues de relative
    stabilité

Pour
la notion de crise :

  • pas de
    changement par rapport à l’ancien programme
LES CRISES BIOLOGIQUES : Repères dans l’histoire de la Terre

D’autres
crises biologiques sont survenues

On reconnaît
actuellement 5 crises majeures (dont la connaissance n’est pas
exigible des élèves),

  • Fin Ordovicien
    (-440 Ma, 57% d’extinction des genres dans la faune marine)
  • Fin Dévonien
    (-365 Ma, 50% d’extinction)
  • Fin Permien
    (-245 Ma, 83% d’extinction)
  • Fin Trias
    (-205 Ma, 48% d’extinction)
  • Fin Crétacé
    (-65 Ma, 50% d’extinction)
d’après "Sciences de la Terre et de l’Univers", Yves Daniel, édition Vuibert.


Recherche d’évènements géologiques associés

La recherche de corrélation avec des évènements géologiques doit permettre une discussion sur la différence entre corrélation et causalité.


Idée de bouleversement climatique


Idée de causes multiples

Cette discussion
fera apparaître la pluralité des causes dans une catastrophe
(pas seulement biologique d’ailleurs). Chacune des causes peut ne pas
suffire, mais la coïncidence de situations exceptionnelles peut être
déterminante. Dans le cas de la crise Crétacé / Paléocène,
on ne rentrera pas dans la discussion sur l’importance relative des causes
envisagées (volcanisme du Deccan / météorite de Chixulub)

L’homme
est-il en train de provoquer une nouvelle crise ?

Pour la discussion
du risque de catastrophe provoquée par les activités humaines
(réchauffement) :

  • partir
    de l’étude des données (mesures de paléo-températures
    à partir des carottes de glaces)
  • poser
    les questions
    • d’échelle
      de temps (ce qui est peu probable à l’échelle d’une
      vie humaine peut le devenir à l’échelle des temps
      géologiques)
    • des
      valeurs repérées : on est à des températures
      inférieures à celles du Crétacé, mais
      la vie humaine aurait-elle été possible au Crétacé
      (limites de l’actualisme)
    • prise
      en compte de la pente de l’évolution des températures
       : discuter l’effet de seuil (valeur à partir de laquelle
      se produit une irréversibilité du processus)
     

Cette conclusion
est importante pour la formation du futur citoyen, mais compte tenu des
incertitudes – qui font la richesse de la discussion - elle ne fera
pas l’objet de question au baccalauréat.