Les systèmes
de régulation relèvent de la même analyse fondamentale
:
- Théorie
des systèmes (codage, transmission, intégration, contrôle)
- Théorie
des asservissements (contrôle dynamique d’une boucle
de régulation)
en
physiologie
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on distingue
:
Les
systèmes asservis à grandeur de consigne fixe (ou presque
!)
régulation en constance de la grandeur réglée
Cette constance est le résultat de la mise en jeu de l’homéostat
: système réglé/système réglant
Exemple : la glycémie
Les
systèmes à servo-mécanisme c’est à dire
à grandeur de consigne variable
qui " savent " faire varier la grandeur de consigne définie,
à un moment donné. Ils possèdent un dispositif de
pilotage qui permet de faire varier la grandeur de consigne au cours du
temps.
" On parle " de régulation en tendance
Exemple :
Concentration plasmatique des hormones sexuelles et leurs variations périodiques
Il s’agit du pilotage de la variation du sens de la régulation
exercée par les oestrogènes qui de (-) devient (+) pendant
le très court intervalle de temps qui précède l’ovulation
Remarque : Une rétro action positive est mise en jeu par
une "régulation en tendance" c’est à
dire par n’est pas une régulation mais un processus qui conduit
à l’auto-amplification de la perturbation à l’origine
de la variation de grandeur réglée et donc à une
" catastrophe "
Dans une
régulation en constance la notion de rétroaction
négative est fondamentale. Une variable ne peut être régulée,
maintenue constante que si une perturbation du système réglé
dans un sens est compensée par une action du système réglant,
dans l’autre sens, s’opposant à la perturbation initiale
du système réglé
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Partie I-6 PROCRÉATION
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