Les
acquis et la cohérence verticale |
Avec
la classe de seconde :
- plan
d’organisation commun chez les vertébrés
- unité
des constituants cellulaires et génétiques
-
origine commune des êtres vivantes
Avec
la classe de première S
- Origine
commune des êtres vivants renforcée par l’universalité des modalités
d’expression des gènes et du code génétique
Objectifs
généraux |
Comprendre
ce que l’on désigne sous le terme d’évolution dont la parenté est la cheville
ouvrière.
Sensibiliser
à l’idée que l’évolution est marquée par sa durée et des périodes successives
de stabilité et de variabilité
Objectifs
de connaissance par paragraphe |
1- établir
des relations de parenté au sein des Vertébrés actuels et fossiles pour
reconstituer une histoire évolutive (phylogénie)
Il s’agit
de montrer au travers de l’analyse d’un arbre phylogenétique que les
espèces sont plus ou moins apparentées en fonction de l’éloignement
de leur plus récent ancêtre commun dans l’histoire de la vie.
2- Replacer
l’Homme dans le règne animal.
On replace
ici l’Homme au sein du règne animal dans le temps par la datation absolue
et on défini sa parenté la plus étroite dans les HomininésÊ : groupe
des Panines (chimpanzés ) le plus proche des Hominines (Homo sapiens)
3- Définir
les critères d’appartenance à la lignée humaine.
La comparaison
des caractères anatomiques chromosomiques et moléculaires entre le chimpanzé
et l’homme permet de définir les caractères spécifiques à l’Homme actuel
qui n’est représenté que par une seule espèce.
4- Montrer
le caractère buissonnant de la lignée humaine.
On construit
l’idée que l’évolution de l’Homme n’est pas graduelle mais fait intervenir
des ruptures des discontinuités.
5- Proposer
une hypothèse sur l’origine des hommes modernes, Homo sapiens.
On construit
l’idée que (toutes contingences gardées)l’origine de l’Homo sapiens
est très récente et que toutes les populations actuelles seraient issues
d’une même population ancestrale d’origine africaine ou du proche Orient.
Idées
fortes, ruptures, précautions de langage, limites |
- Rompre
avec la vision linéaire et finaliste de l’évolution.
- Il s’agit
bien d’établir une phylogénie et non une généalogie.
- Le principe
de la construction d’un arbre phylogénétique peut être
abordé à partir de l’utilisation de matrices de caractères,
mais n’est pas exigible.
- Vérifier
la bonne compréhension de "l’homologie de descendance".
- Vérifier
la bonne compréhension de "caractère dérivé".
- Vérifier
la bonne compréhension du terme "ancêtre commun".
- Vérifier
la bonne compréhension "De chaÎnon manquant" ou "intermédiaire".
- Vérifier
la bonne compréhension du terme de "fossile vivant" de "groupe
monophylétique".
- Signaler
que la classification traditionnelle ne contient pas que des groupes
monophylétiques.
- Signaler
le caractère révisable des arbres phylogénétiques
en fonction des contingences multiples notamment celle du hasard des
découvertes.
Ne sont pas exigibles les termes : de apomorphie, de synapomorphie,
d’extra groupe.
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